Presque égal à
de l’auteur Jonas Hassen Khemiri et traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
Petite(s) histoire(s) de notre conversion au capitalisme ordinaire.
Andrej, fraîchement diplômé, se bat pour obtenir son premier emploi ; Martina, issue d’un milieu social aisé, rêve d’une ferme bio mais est abonnée aux boulots minables ; Mani, jeune universitaire brillant, est sans travail ; Freya, tout juste licenciée, aspire à une revanche et Peter, SDF, est devenu expert en marketing de rue.
Jonas Hassen Khemiri entrelace avec une ironie dramatique exemplaire les destins de ces figures si proches de nous. Tous se livrent, sans toujours le savoir, à une compétition aussi vile qu’humaine pour leur survie. Une course ordinaire pour ces néo-sauvages du 21ème siècle, à la fois captifs et zélés serviteurs d’un système prétendument à bout de souffle, qu’ils concourent pourtant à alimenter.
Partenaires (en cours)
Co-production : La Communauté d’Agglomération Pays Basque (64), l’Atelier 231, CNAREP à Sotteville lès Rouen (76) et accueilli en résidence à l’Espace Paul Jargot, scène ressource en Isère, Crolles (38), Le Cube, Ville de Villenave d’Ornon (33), La Manoque, ville de Tonneins (47), le Théâtre du Cloître, scène conventionnée de Bellac (87, l’Espace culturel du Bois Fleuri, Lormont (33) et L’entrepôt, Le Haillan (33).
Le Petit Théâtre de Pain est conventionné par la DRAC Nouvelle Aquitaine, le Département des Pyrénées-Atlantiques, la Communauté d’Agglomération Pays Basque, subventionné par la Région Nouvelle Aquitaine, la commune de Louhossoa et accompagné par l’OARA.
Le Petit Théâtre de Pain
Fondé en 1994, Le Petit Théâtre de Pain est une troupe composée de 12 personnes dont chacun.e est dépositaire des savoir-faire, de l’histoire artistique et humaine partagés. Mûrir des œuvres collectivement, en salle comme en espace public, traduire les préoccupations des femmes et des hommes de notre temps, défendre un théâtre populaire et exigeant est notre marque de fabrique. Exigeant par les sujets que nous choisissons de porter à la scène. Populaire parce que ces sujets s’incarnent dans des parcours de vie, des histoires familières ancrées dans nos actualités. Populaire aussi, pour l’énergie qui caractérise nos spectacles, ou encore parce que nous avons le goût et le besoin de déborder du plateau, de prolonger la discussion avec le public, de créer des rencontres sous différentes formes.